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Le programme ENTOMO-NA a pour objectif de mieux connaître les espèces locales et leur état de conservation. Nous commençons par les grands bousiers et avons besoin de vous et de vos observations. N’attendez plus, pour les dénicher, équipez-vous d’une coupelle, d’une loupe, de gants et de notre clé de détermination !

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La SEPANSO Gironde, la SEPANSO Landes et la SEPANLOG participent à des échanges avec l’interprofession Fibois Landes de Gascogne dont fait partie le Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest. Le but de cette concertation est de converger vers une même perception de la préservation de la biodiversité afin de sensibiliser les acteurs et les orienter vers les bonnes pratiques sylvicoles.

Une première fiche intitulée “La gestion des ripisylves” a été publiée au deuxième semestre 2022.

Une deuxième fiche a été validée en mai 2023, qui concerne la gestion des feuillus isolés, en lisière ou en îlots mélangés aux résineux.

Les ripisylves participent à la régulation du système hydraulique et à la recharge des nappes alluviales.

Vous possédez une ou plusieurs parcelles de forêt dans le site Natura 2000 de la vallée du Ciron ? Votre avis compte pour les chercheurs de l’INRAE Nouvelle-Aquitaine Bordeaux (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), qui mènent une étude sur les pratiques de gestion forestière dans cette zone.

Quelle que soit la superficie que vous possédez et les actions que vous entreprenez, ou pas, sur vos parcelles, vous pouvez participer à cette étude financée par l’Université de Bordeaux (LabEx COTE) et soutenue par le CNPF Centre national de la propriété forestière, le Syndicat d’Aménagement Bassin Versant du Ciron et la SEPANSO en répondant à ce questionnaire avant le 1er mars 2022.

Après l’approbation par arrêté interpréfectoral, le 14 octobre 2019, des parties du Document Stratégique de Façade Sud Atlantique (DSF SA) sur la situation de l’existant et les objectifs stratégiques, le projet des deux autres parties concernant le dispositif de suivi et le plan d’action du DSF SA a été rédigé.

Conformément à l’article R 219-1-10 du code de l’environnement, la Préfète de la région Nouvelle-Aquitaine et le Préfet maritime de l’Atlantique, préfets coordonnateurs de la façade Sud-Atlantique, ont saisi le Comité Régional de la Biodiversité de Nouvelle-Aquitaine (CRB NA) pour recueillir son avis sur le projet de plan d’action et le dispositif de suivi du DSF SA, ainsi que les compléments apportés à la stratégie de façade maritime.

La SEPANSO Aquitaine siège au CRB NA, où quatre de ses membres la représentent.

La SEPANSO Aquitaine s’est particulièrement investie pour faire évoluer le projet d’avis proposé initialement par le secrétariat du CRB NA.

La version qui rend compte de ces évolutions a été soumise au vote du CRB NA, avec :

  • en blanc, le texte initial ou maintenu ;
  • en violet, la reprise par le secrétariat du CRB NA d’amendements associatifs, FNE NA et/ou de la SEPANSO Aquitaine, en les synthétisant ou en les reformulant,
  • en jaune, la reprise d’amendements de la SEPANSO Aquitaine ;
  • en bleu, de nouveaux amendements d’origine inconnue.

La version initiale a connu de notables et appréciables évolutions, ce dont nous pouvons nous féliciter, même si tout les amendements de la SEPANSO Aquitaine n’ont pas été repris, notamment celui détaillé sur les enjeux de conservation de la biodiversité marine et la création d’Aires Marines Protégées Fortes.

Le CRB NA a adopté l’avis sur le suivi et le plan d’action du DSF SA, tout vote non exprimé étant considéré comme favorable et 18 votes formels favorables s’étant exprimés avec aucun vote défavorable ou d’abstention. Voici la version définitive de l’avis du CRB NA sur le projet de suivi et de plan d’action du DSF SA, avec les résultats du vote.

Comment avoir confiance ?

Devant le Collège des Acteurs Locaux le 16 juin 2011 RFF a fait la réponse suivante au représentant de la SEPANSO :

« Au-delà de 160 km/h, la consommation énergétique des TGV augmente en fonction du carré de la vitesse. » http://www.gpso.fr/CR_CAL_16juin11.pdf

Selon ce principe un accroissement de la vitesse de 200 à 300 km/h, (augmentation de vitesse d’un facteur 1,5) devrait conduire à une augmentation de la consommation d’un facteur 1,5 au carré, soit 2,25 ou 225% pour une vitesse accrue de 50%.

Mais dans un communiqué destiné au grand public et révolutionnant les lois de la physique, elle minimise la consommation la rendant inférieure à l’augmentation de vitesse (30% pour une vitesse accrue de 50%) :


« à 300 km/h, la consommation d’électricité d’un TGV sur une ligne nouvelle n’est supérieure que de 30% à ce qu’elle est à 200 km/h. » http://www.gpso.fr/communique_presse_26_janvier_2012.pdf

Ainsi chez RFF, selon l’auditoire auquel on s’adresse, et surtout selon ceux qui s’expriment, techniciens ou communicants, pour une même augmentation de vitesse de 50%, la consommation énergétique augmenterait soit de 225% soit de 30%….

Pourquoi les associations de protection de la nature d’Aquitaine ne veulent-elles pas des projets de LGV ?

Depuis sa création en 1969, la SEPANSO est de tous les combats touchant la protection de l’environnement en Aquitaine.
En matière d’énergie, de climat ou de transports, elle a lutté contre la construction des centrales nucléaires de Golfech et Braud-et-Saint-Louis, leur préférant la sobriété énergétique et les énergies renouvelables, elle s’est battue contre le tunnel du Somport lui préférant la réouverture de la voie ferrée Pau Canfranc et s’est fortement mobilisée contre le contournement autoroutier de Bordeaux, mis en sommeil mais toujours menaçant, puis contre la construction de l’autoroute A65, pourtant présentée par ses promoteurs comme une infrastructure écologiquement vertueuse, indispensable au désenclavement de l’Aquitaine.

Aujourd’hui encore, nous continuons d’ailleurs à dénoncer cette infrastructure inutile, coûteuse et dévastatrice encore présentée par le concessionnaire, certains élus et même la DREAL Aquitaine comme une parfaite réussite environnementale, compatible avec le Grenelle.

Aujourd’hui, d’autres projets de grands chantiers d’infrastructures, inutiles, dévastateurs et hors de prix, dont le choix relève de méthodes plus que contestables et de processus de décisions défaillants et partiaux, menacent une fois de plus les derniers grands espaces naturels de notre région.

Il s’agit des projets de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne, décidés contre la volonté de la population et des élus de terrain et dont les tracés ont été imposées malgré la très forte opposition citoyenne exprimée durant deux débats publics en 2005 et en 2006 puis ont ensuite été finalisés à l’issue d’un simulacre de concertation, retenant chaque fois de façon inexplicable les choix de passage les plus mauvais pour l’environnement.

L’ouverture de ces nouvelles saignées en dehors des corridors de transport existants aurait pour conséquence la stérilisation de milliers d’hectares de milieux naturels, forêt et terres agricoles, doublée d’une fragmentation durable de l’espace traversé. Une analyse des premiers résultats des inventaires mis en ligne sur le site internet de RFF, montre que 155 sites à forts enjeux écologiques, parmi lesquels 12 sites Natura 2000, risquent d’être impactés.

Ces deux projets, regroupés sous le nom de GPSO (Grands projets du Sud Ouest), sont présentés comme une avancée technique répondant à des besoins futurs de mobilité, mais en filigrane on retrouve à la fois le souhait de quelques grands élus de marquer leur passage par de grandes réalisations, symboles de modernité, et le besoin impérieux de remplir les carnets de commande du BTP en ouvrant de grands chantiers qui comme au XIXème siècle, sont censés apporter le bonheur et la prospérité.

Quand on regarde de plus près, on constate que ce sont curieusement les mêmes qui ont imposé l’A65 au prétexte de « désenclaver » Pau, qui utilisent des fonds publics pour soutenir le low cost et qui maintenant prétendent vouloir favoriser le report modal en créant des LGV…

Paradoxalement, pour des projets censés permettre un gain de temps maximum, les tracés des deux LGV du GPSO viennent faire des détours importants (près de 70 km pour Bordeaux Espagne et près de 40 pour Bordeaux-Toulouse) dans des secteurs naturels agricoles ou forestiers, aggravant d’autant le bilan carbone en phase chantier[1] mais aussi en phase d’exploitation[2].

Compte tenu de l’allongement des distances, on en arrive, malgré des investissements excessivement lourds, à des gains de temps ridicules par rapport à une modernisation bien faite des voies existantes. Ceci avec une dépense énergétique fortement accrue, pour des trains qui vont parcourir davantage de kilomètres à une vitesse plus élevée. Car la grande vitesse, faut-il le rappeler, est génératrice d’une consommation bien plus importante, proportionnelle au carré de cette vitesse[3] .

L’usure de l’infrastructure et du matériel roulant augmente elle aussi de façon exponentielle avec la vitesse qui se paye ainsi au prix fort. De plus, on savait dès le débat public du projet ferroviaire Bordeaux-Espagne en 2006, que RFF avait largement surestimé la saturation des voies afin de justifier l’ouverture de lignes nouvelles.

On vient maintenant de découvrir que pour chiffrer le bilan carbone de ses projets, Réseau Ferré de France s’est appuyé sur un facteur d’émission des TGV 8 fois plus faible que celui suggéré par l’ADEME[4] ce qui relativise largement les prétendus bénéfices de tels projets en terme d’émissions de GES.

Le besoin accru en énergie et le recours aux énergies carbonées sont quant à eux attestés par un projet de centrale thermique à Captieux en Sud-Gironde, destinée à alimenter les LGV, faute de réseau électrique suffisant. Aujourd’hui les projets des deux lignes du GPSO (Bordeaux-Espagne et Bordeaux-Toulouse) se chiffrent entre 16 et 18 milliards d’euros.

Soulignons que ces investissements très lourds se font toujours au détriment de l’entretien du réseau ferré classique dont l’utilité pour les déplacements quotidiens de milliers d’usagers n’est plus à démontrer. L’abandon de certaines dessertes pour cause de LGV aura paradoxalement pour conséquence immédiate un recours accru à l’usage de l’automobile et, à terme, les lignes laissées à l’abandon feront cruellement défaut, quand le prix du pétrole incitera les usagers des transports à vouloir davantage utiliser le rail dans leurs déplacements quotidiens.

Nous soulignerons aussi que sur les lignes nouvelles le positionnement des gares à l’extérieur des villes implique un usage systématique de l’automobile pour s’y rendre. De même, les coupures de territoires, mal compensées par des rétablissements de voirie trop espacés, occasionnent des parcours kilométriques plus longs pour les riverains dans leurs déplacements quotidiens, ce qui chaque fois aggrave l’impact des LGV en matière d’émissions de GES.

Nous noterons encore que, compte tenu du prix des péages appelé à croitre de façon importante pour amortir les investissements très lourds pour des lignes assez peu fréquentées, le TGV sur voies nouvelles dédiées sera de plus en plus réservé à une élite circulatoire financièrement aisée, contrairement à ce qu’aimeraient croire certains.

Paradoxalement, si toutes les LGV étaient construites, le prix du billet pourrait être si élevé sur certains trajets que l’avion risquerait de devenir plus compétitif car moins cher et de drainer davantage de clientèle, allant à l’inverse du but poursuivi.

En tout état de cause, la plupart de ces lignes nouvelles ne pourraient être rentables qu’au prix d’un accroissement insoutenable de la mobilité, avec des conséquences climatiques négatives. L’inutilité des lignes du GPSO n’est pas une simple affirmation des opposants. Elle a été confirmée chaque fois que des études indépendantes ont été produites.

Que ce soit sur Bordeaux-Espagne[5] ou sur Bordeaux-Toulouse (cf journal Sud Ouest 25/11/2011), il ressort de ces études que le réseau n’est pas saturé et que l’aménagement et la modernisation des voies existantes offriraient des temps de parcours très proches pour des investissements bien moins élevés.

Compte tenu de tout ce qui précède, il est compréhensible que notre fédération soit extrêmement critique vis-à-vis des projets LGV du Grenelle dont le coût environnemental et économique est tout à fait disproportionné au regard des services attendus.

Cet avis se situe aux antipodes de celui des adorateurs de la grande vitesse pour qui ne comptent que la performance technique et les minutes gagnées pour un hypothétique report modal et qui, par ailleurs, font preuve d’un aveuglement total sur les très nombreuses conséquences environnementales négatives des LGV. Ce refus des LGV par la SEPANSO est celui d’une fédération d’APN, favorable au ferroviaire plutôt qu’à la route ou à l’avion, mais opposée aux grands chantiers inutiles, ruineux et dévastateurs, d’autant plus que le choix de ces chantiers relève chaque fois de méthodes et de processus de décisions défaillants et partiaux.

Fait à Bordeaux le 20 janvier 2012

[1] Emissions de CO2 par les défrichements et la déstructuration des sols naturels, émissions pour la fabrication des aciers et du béton, par les engins de terrassement, pour le transport des remblais, etc….

[2] Emissions liées à la production électrique, perte de capacité des sols à capter le CO2, émissions dues aux déplacements induits, etc. [3]http://www.gpso.fr/CR_CAL_16juin11.pdf– page 2 –  « La consommation énergétique des trains »

[4] ADEME. Guide des facteurs d’émission. Juin 2010. version 6.1. Facteur d’émission des TGV : 22,395 geqCO2/voy.km  http://www.agap-pro.com/info/wp-content/uploads/2011/11/ademe-metro-chapitre-4-transport.pdf

[5] Etude du cabinet SMA associé au cabinet Prog Trans : http://cpdp.debatpublic.fr/cpdp-projet-ferroviaire-bordeaux-espagne/documents/etude-complementaire-cndp.html Etude du cabinet Citec : http://www.ustaritz.fr/fileadmin/images/actus/LGV-Basque_Comparaison_Infra_tp.pdf

Plusieurs milliers de manifestants à Bayonne contre les lignes à grande vitesse vers l’Espagne et Toulouse.

Près de 10 000 personnes, dont des militants de plusieurs collectifs départementaux du Sud-ouest (CADE pour le 64 et collectifs des départements 47, 33, 40, 82), des membres d’associations de protection de la nature et des simples citoyens ont manifesté, samedi 27 octobre 2012, à Bayonne pour redire leur refus des grands projets inutiles et imposés.

Allocution du maire de Saint-Pierre-d’Irube avant le discours de clôture par Victor Pachon.

Cette manifestation, qui s’est déroulée de façon tout à fait pacifique, à l’appel du très dynamique Collectif d’Associations de Défense de l’Environnement (CADE), était ouverte par 106 tracteurs démontrant l’attachement des paysans à leur terre, suivis d’élus portant une banderole « Non à la nouvelle ligne ferroviaire, Pour la modernisation des voies actuelles« .

Si les manifestants venaient majoritairement des Pyrénées-Atlantiques et en particulier du Pays-Basque, nombreux étaient aussi ceux qui étaient venus de plus loin, des autres départements du Sud-ouest concernés par le projet GPSO : Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Tarn-et-Garonne, pour dénoncer dans son ensemble ce projet qui promet de balafrer nos campagnes et nos forêts sur plus de 400 kilomètres de Bordeaux à Hendaye et de Bordeaux à Toulouse, anéantissant au passage des milliers d’hectares de territoires naturels, forêts et terres agricoles.


Après avoir déambulé dans la vieille ville pendant environ deux heures, le cortège, coloré par les pancartes et les banderoles qui, quand elles ne servaient pas à identifier leurs porteurs, avaient comme point commun le refus de ce grand projet inutile, s’est dispersé dans la bonne humeur, aux alentours de 17h30, à l’issue d’un remarquable discours de clôture prononcé par porte parole du CADE après l’allocution du Maire de Saint Pierre D’Irube.

NB. Comme à l’habitude quand des manifestations remettent en cause des projets soutenus par le monde économique et les grands élus, on a pu noter une extrême timidité du grand quotidien régional qui, hors Pays Basque, n’a consacré qu’un entrefilet de quelques lignes à l’évènement dans son édition du dimanche. Mais ça n’aura surpris personne….

Discours de clôture prononcé par Victor Pachon pour le CADE.

Bonsoir,

Encore une fois notre manifestation a été imposante et unie. Nous étions 106 tracteurs et 10000 manifestants.

Un grand merci à toutes et à tous pour avoir répondu présents.
Un grand merci aux agriculteurs qui bien que n’ayant pas fini tous les travaux des champs étaient si nombreux.
Un grand merci à ceux qui sont venus de loin, du Tarn et Garonne, du Lot et Garonne de Gironde, des Landes, du Pays Basque Sud et pardon pour ceux que j’oublie.
Un grand merci à BIZI ! dont la dernière action spectaculaire a particulièrement éclairé nos idées et notre mobilisation.
Une pensée pour les travailleurs du ferroviaire (Novatrans notamment) que la politique du tout financement pour le TGV emporte dans une spirale de destruction.
Une pensée pour notre Dame des Landes près de Nantes où un autre combat contre un projet inutile et Imposé du nouveau Ayraultport connait des heures sombres : 500 policiers, deux hélicoptères, des lieux d’habitation rasés, des arbres coupés, des champs sillonnés par des pelleteuses pour les rendre incultivables… La rage des expulsés est aussi la notre !

Aujourd’hui on ne vous abreuvera pas de chiffres pourtant de jour en jour en notre faveur, aujourd’hui, nous martèlerons que le message est clair : Nous ne voulons pas de ce projet ! la population n’en veut pas ! Sous Sarkozy comme sous Hollande c’est non !

Aujourd’hui, au-delà de ce message s’il est un hommage qu’il faut rendre c’est celui que nous vous devons à vous tous ici présents:
Lorsqu’ils ont pointé leur nez, langue de marbre et cervelle de béton, le projet GPSO sous le bras, nous avons bien flairé les estimations bidon, le projet falsifié, le débat confisqué et le passage en force. Intuition vérifiée et transformée en certitude par les études indépendantes.
Un à un, nous avons relevé tous les défis, tous les arguments, patiemment avec la confiance de ceux qui ont raison nous avons expliqué sans relâche. Et une même conscience partagée s’est levée. C’est vous tous, une force immense.

Désormais, nous sommes leur mauvaise conscience !

Ils savent que le temps, jour après jour, nous donne raison et ils veulent faire vite et rendre le projet inéluctable. Tant pis pour la dette abyssale (29,6 milliards pour RFF, Presque 8 pour la SNCF et 13 pour le clandestin Service Administratif de la Dette, organisme créé uniquement pour planquer 13 milliards de dette). L’argent coule à flot encore au Conseil régional qui vient de voter 5 millions pour poursuivre les études.
Ils savent qu’ils n’ont plus aucune imagination, ils savent qu’ils n’ont plus que des schémas momifiés à plaquer sur une réalité qui leur échappe.
Et nous, nous savons que l’heure est au « moins mais mieux ». Moins de grands travaux ruineux et plus de modernisations de l’existant !
Et nous, nous savons que l’heure n’est plus à consommer l’équivalent de trois planètes en rêvant d’en consommer six. Nous n’avons qu’une planète et nous l’avons mise en danger.

Ceux qui portent et alimentent cette prise de conscience c’est vous tous, les opposants à la LGV.
Ces opposants sont debout. Ils n’ont pas l’argent facile des CCI, ils n’ont que leurs fonds de poche. Ils ne circulent pas la nuit dans les couloirs du pouvoir et dans les officines des lobbies.
Ils sont debout, les opposants, avec l’obstination de ceux qui ont raison et qu’on veut museler.
Ils sont debout car ils savent qu’ils ont la force de soulever des montagnes. Et nos montagnes à nous ce sont les cœurs et la raison gonflés d’indignation.
Ils sont debout les opposants et ils sont contagieux ! De l’Allemagne au Maroc, de l’Italie à la Grande Bretagne, au Pays Basque, en Gironde, en Lot et Garonne, dans les Landes, en Limousin, dans le Var et en Bretagne, les opposants contre les Grands Projets Inutiles et Imposés se lèvent en même temps et se retrouvent.

Le changement, maintenant, le vrai, celui de la prise de conscience et de la résistance, c’est vous!

Merci !

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